Les anecdotes d’un parfum, 90’ le parfum de tous les plaisirs sans exception.

Rue de Monttessuy, Paris 7é, où ce nouveau parfum est né.

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La Maison Onskad n’en est pas à sa première partition olfactive. Mais c’est sous l’ère de Camille Leguay, auteur de plusieurs réussites dont Wood Jasmin de BDK, parfumeur chez Cinquième Sens Paris, l’institution du parfum par excellence. Rares sont les parfumeurs possèdent cette capacité presque sociologique de capter l’air du temps, ce qui constitue pourtant une condition sine qua non pour collaborer avec Onskad.
Retranscrire olfactivement l’héritage des Nineties, n’a pas été une mince affaire, plus loin vous en comprendrez les raisons. La fondatrice et directrice artistique de la marque ne fait aucun compromis sur sa définition des normes esthétiques olfactives. Femme fascinée par la beauté, le Beau et l’ambiguïté, Virginie Dhoye cherche, depuis toujours, à mettre du sens dans ce qu’elle fait. « J’ai créé quelque chose en lien avec le patrimoine et l’héritage français mais qui se projette vers le futur ».
Innover et repousser les limites a toujours été sa vocation.

Ce parfum monte le ton pour être tout aussi clivant et déraisonnable que ce pan d’époque, tant par sa structure que par sa concentration.

Imaginez-vous dans l’univers du clip Too Funky de George Michael, avec Linda Evangelista, Estelle Lefébure, Naomi Campbell, Eva Herzigova, toutes vêtues de créations Mugler. Il incarne parfaitement l’esprit de cette décennie. C’est de cette époque qu’est venue l’idée à la créatrice de raconter l’envers du décor, les backstage et le making-of de la marque et de ce nouveau parfum au destin tout tracé.

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Ici le ressenti de Camille Leguay :
Un travail d’une finesse presque d’orfèvrerie révèle une sensualité fluide, empreinte d’une époque complexe à déchiffrer. Tant par une décennie haute en couleurs, balayée par une vague japonaise radicale, faite de lignes sombres et minimalistes. Rien de vulgaire dans ce sillage malgré sa promesse que son effet surpassera celui d’une célèbre pilule bleue sur votre partenaire.
Tout est pensé pour être élégant, comme un beau Net-A-Porter.

Créer 90’ pour la maison Onskad, était un défi, mais surtout un immense cadeau de Virginie : l’opportunité de rendre hommage à cette période foisonnante.

Cette décennie a été celle de mes premières obsessions olfactives. J’ai grandi dans les parfumeries, à respirer ces sillages inoubliables. Les 90’s, c’est un choc des genres : l’héritage flamboyant des 80’s, ses fleurs blanches opulentes, ses bois sensuels, ses épices brûlantes. Puis, le virage vers la fraîcheur, les fruits juteux et l’épure. Une multitude de parfums ont marqué les esprits, et il m’est alors apparu que ce défi allait être plus complexe que je ne l’imaginais !
Virginie m’a guidée à travers son prisme, dans l’effervescence des années 90. Je me suis imprégnée de cette époque à travers des documentaires, explorant l’influence de la mode sur toute une génération. Impossible de parler des 90’s sans évoquer ces icônes absolues : les Tops Models. Elles étaient à leur apogée, libres, insouciantes, déraisonnables. Elles incarnaient cette décennie sans compromis, entre glamour brut et audace sans filtre.

J’ai dû sortir de ma zone de confort, ce qui a impliqué des moments de doute, d’introspection sur ma capacité à répondre aux désirs de Virginie, mais aussi à respecter cette époque. Moi qui aime l’épure, j’ai dû embrasser l’excès, me lâcher sur les dosages : plus de bois, plus de fruits, plus d’épices, plus de fleurs. Jouer avec le déraisonnable pour retrouver l’équilibre. Mais c’était ça, les années 90 : se lâcher dans tous les excès !
Pendant tout ce cheminement créatif, une phrase me revenait toujours en tête, comme un leitmotiv : une réplique culte que certain(e)s reconnaîtront : "Regardez-moi dans les yeux… j’ai dit dans les yeux !"
Voilà 90’. Sexy. Libre. Audacieux. Un parfum qui ne chuchote pas. Il claque.

90’, le parfum qui aime les femmes et les hommes.

« Ce parfum, je l'ai fantasmé de manière à incarner les codes de la Sexy Attitude, une attitude que je n'ai pourtant pas de prime abord. Pour lui, je n'ai pas cédé à la banalité ni à l'ordinaire. Aujourd'hui, je peux affirmer qu'il s'agit d'un OSNI, un Objet Sensuel Non Identifié, dont tout laisse à penser qu'il est né dans les années 90 ».

Cette femme, à la fois libre et profondément investie pour son métier n’est en rien perturbée par la crainte du jugement. Elle l’affirme sans détour : la majorité des matières premières qui se prélassent dans le flacon , elle ne les portent pas dans son coeur. À sa manière, elle insiste sur l’importance de ne pas se laisser captiver par la structure pyramidale d’un parfum, car tout repose sur l’art du dosage et de l’architecture. Cette vérité doit résonner comme une évidence, qu’il s’agisse du néophyte, du connaisseur ou simplement du client.

Raconter un parfum n’est pas seulement le décrire, raconter se distingue par la notion d’évènement qui est impliquée. Créer son récit, n’est pas tant dire les sensations qu’il provoque mais de relater les phases et les anecdotes de sa création et de poser le parfum comme la résultante d’une quête. Si on se réfère aux essences, elles n’ont pas toujours belle allure et plus elles sont naturelles, plus elles sont bipolaires et peu sexy. Lorsqu’elle imagine chaque parfum, elle veut qu’il le percute et la déstabilise à chaque processus de formulation. Elle désire que chacun d’eux flirte avec la provocation pour devenir l’apôtre d’une sensualité exacerbée.

Ces objets de désirs olfactifs sont délibérément plusieurs versions de la femme dans toute sa splendeur : fatale et vénéneuse à la manière de Basic Instinct, faussement inoffensive.

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« Je veux faire de ma marque un temple où les femmes se languissent à l’arrivée d’un lancement tout comme dans les belles années précédentes ».

Lors de l’évaluation, Elle s’est plongée corps et âme dans ce parfum, tous comme les précédents, à l’analyser sous toutes ses facettes avec la plus grande distance possible. Elle l’a vaporisé sur différentes parcelles de sa peau, sur touches olfactives, sur des variétés de tissus, du plus léger au plus dense ainsi que dans l’air ambiant. Et ce toujours avec une exigence extrême et minutieuse. Elle constate que le hook est accrochant, que son wild est ébouriffé d’overdose de matières premières, que son liking soit prédominant pour ensuite constaté que son sparkling est fulgurant pour mieux déterminé si la texture finale du parfum reste fidèle à son brief, délivré à la parfumeur.

Puis vient l’instant sacré, celui où tout peut basculer. Chaque parfum est soumis à une évaluation exigeante, orchestrée avec précision et sensibilité. Cinq axes évolutifs sont passés au crible, véritables piliers de sa légitimité olfactive :

– L’axe de la connotation, qui explore le spectre allant du plaisant au rebutant.

– L’axe quantitatif, qui mesure l’intensité et la puissance de la fragrance.

– L’axe temporel, marqué par l’impact immédiat – cette première impression qui décide souvent de tout.

– L’axe de volume, peut-être le plus décisif, car il interroge la capacité du parfum à se diffuser avec justesse.

– Enfin, l’axe culturel, qui jauge la portée universelle du parfum et sa résonance avec les sensibilités propres à chaque culture.

« Onskad existe à la fois pour l’image que l’on veut donner, mais aussi pour celle de soi que l’on n’ose pas encore vraiment aborder ».

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