RÉTROSPECTIVE 90s
Glamour, provocantes, iconiques… Cette décennie n’aura plus de secret pour vous !
Les années 90s sont la continuité des années 80s, avec ces superwomen aux cheveux nucléaires et crêpés, une période d’émancipation sociale et professionnelle, accompagnée par des flots de parfums capiteux.
Puis arrive en trombe le courant du Bling - Bling, qui vivra ses plus belles heures dans le début de ce changement de décennie, avec une mode et un lifestyle sans limites. Rappelez-vous de cette campagne publicitaire du Wonderbra avec comme slogan « Regardez moi dans les yeux…J’ai dit les yeux ».
Chaînes en or scintillant autour de la taille, des imprimés qui explosent, et des supermodels régnant sur le papier glacé de la presse féminine et faisant leur show sur les podiums, c’est exactement cela les Nineties.
Puis arrive le phénomène Grunge, avec l’influence de Nirvana. Enfin pour clore cette décennie, adieu l’esthétique Tacky Chic et ses couleurs criardes. Place à une sobriété assumée : le minimalisme, l’épure et le dépouillement deviennent les codes d’un nouveau langage esthétique, en rupture avec la superficialité.
En parallèle, l’ère du recentrage s’ouvre, portée par l’essor du yoga et des médecines holistiques, révélant un besoin profond d’alignement entre le corps et l’esprit.

La mode tout comme le parfum sont tout et leur contraire. Les créateurs se prénomment Thierry Mugler, Alexander Mc Queen, Jean Paul Gaultier, Jil Sander ; les supermodels, Claudia Schiffer, Kate Moss, Eva Herzigova, Linda Evangelista, Cindy Crawford…
Elles n’étaient pas seulement belles ni de jolis cintres, elles justifiaient une obsession du statut du culte. L’attrait de ces femmes était sans doute au fait qu’elles formaient un clan : c’est de là naît la sororité féminine. Il est à souligner que pour la grande majorité, elles étaient issues de milieux modestes, des chemins de vies qui prouvent que rien n’est impossible. Il suffit de le désirer, d’y croire et de voire éclore sous nos yeux nos rêves et nos ambitions les plus fous.
L’une d’elles a une réplique qui en dit long sur cette décennie « Si vous étiez là, vous ressentiriez la même chose. Si vous n’y étiez pas et que vous aimez la mode et la culture, vous aurez envie de remonter le temps jusqu’à notre époque ».
Tous les créateurs de mode ayant gouvernés les 90s sans exception, longtemps omniprésents dans les tabloïds, ont imposé leur propre vision de la mode. Indifférents aux héritages du passé comme aux injonctions de la tendance, ils ont suivi leur instinct créatif — et c’est dans cette liberté qu’ils ont signé leurs plus grands accomplissements et qu’ils ont été les plus remarquables.
Les années 90 nous ont donné des tendances, des moments inoubliables et une série de phénomènes irremplaçables. Parmi les nombreux moments ayant marqué nos esprits, celui des couples cultes.
Les allures des icônes d’hier sont aujourd’hui plus d’actualité que jamais tant elles étaient, finalement, intemporelles.
Ces femmes ont hanté toute une génération — et continuent de le faire, malgré elles. Icônes de la win attitude, elles étaient maîtresses de leur destin.
Aujourd’hui, place aux influenceuses, scotchées à leur écran, à faire la pluie et le beau temps. Mais franchement, qui s’en souviendra dans trente ans ?
Revival des nineties, cette décennie sexy jusqu’à l’excès. « Il y avait clairement plus de gaieté à cette époque, lance la fondatrice. J’ai voulu insuffler cet esprit dans ce nouveau parfum, qui risque de faire des ravages autour de vous », conclut-elle.

Séries cultes des 90s
Une attraction non démentie pour ces séries : Beverly Hills 90210, Sex and the City, Sous le soleil, Alerte à Malibu, Melrose Place, Friends, Ally Mc Beal, The X- files… Mais la fascination de cette période de nos vies va bien au delà et pour mieux s’y replonger se remettent à regarder ces sitcom de l’époque. On a été élevés avec ces personnages, qui sont presque devenus des amis. Revoir ces personnages reste réconfortant et rassurant, nous ramène à un temps qui nous paraissent moins anxiogène.

Retour sur les cosmétiques des années 90
Dans la beauté, tous les produits iconiques, les couleurs, les galéniques ont une histoire. À chaque époque, son lexique de matières qui ont fait sensation. La couleur nude, ou chair, presque inventée par MAC, devient notre repère pour imaginer 90', le nouveau parfum de la marque. Un pigment omniprésent sur les lèvres des femmes nineties, tout glossy, pulpeux, qui revient en force sur toutes les lèvres, passionnément gourmandes. De la nouvelle génération, qui n’a guère eu la chance de vivre cette époque, et pour le plus grand bonheur des nostalgiques.
En 1992, la crème Turnaround de Clinique a provoqué une révolution teint frais grâce à son acide salicylique. Une autre prouesse née également en 1992, mais dans un autre registre, celui du maquillage : le Touche Éclat, l’illuminateur qui se vend toutes les 10 secondes dans le monde. Un stylo qui gomme les cernes et illumine le visage grâce à des pigments réflecteurs, un must-have du vanity.
Un tour d’horizon s’impose dans le sillage des parfums qui ont marqué cette décennie. En 1992, Angel de Mugler, un OVNI rejoint la voie céleste avec ce jus aux effluves de barbe à papa et caramel, totalement décadent lorsqu’on sait que la tendance est aux accords transparents, zen, à l’image d’une féminité sereine, disciplinée, grâce en grande partie à l’imposant L’Eau d’Issey Miyaké, orchestrée par la grande dame du parfum, Chantal Roos, celle qui est derrière les coulisses d’Opium d’YSL.
Toujours en 1992, Féminité du Bois, tout aussi révolutionnaire : un boisé au féminin, envers et contre tous les codes de l’époque. 1990, Trésor de Lancôme sonne le glas de la femme forte. Son sillage souligne la féminité apaisée qui plane à l’aube de cette nouvelle décennie. Ce floral à la facette lipstick fait un carton immédiat. Il est signé d’une virtuose de la rose, Sophia Grojsman, auteure du romantique Paris d’YSL.
1996, Allure de Chanel : il est la meilleure des promesses, la plus optimiste des prédictions. Un fleuri abstrait, multifacettes, dessiné par Jacques Polge. Un impact immédiat avec son écrin beige, couleur de la peau, devient le symbole de la simplicité du corps exalté par l’allure.
Tous tiennent leurs promesses, ils nous surprennent sans avoir pris aucune ride, nous étonnent comme au premier jour, nous bouleversent malgré le temps qui passe. C’est ce que l’on peut appeler des chefs-d’œuvre de la parfumerie, et que peu de parfums d’aujourd’hui parviennent à égaler.
Agnès b, c’est une époque à elle seule. Une marque, oui, mais surtout un style de vie, une façon d’être. Et puis il y avait cette autre chasse aux trésors : le Club des Créateurs de Beauté, que l’on attendait avec une impatience presque enfantine. Par correspondance, on découvrait des pépites — l’Embellisseur Abricot, par exemple, ce petit bijou de lumière, histoire de se donner bonne mine. C’est là, dans ces pages feuilletées avec soin, que la fondatrice a acheté ses tout premiers produits de beauté. Et lorsque le colis finissait par arriver, un véritable rituel s’installait : découvrir les flacons miniatures, les rouges à lèvres en format d’essai, délicatement offerts en gage de fidélité mensuelle.

Pleins fards sur ces génies de la beauté et de la mode.
Tous ont un point commun : ce sont des visionnaires qui ont su imposer leur style. Qu’ils se prénomment Bobbi Brown ou Shu Uemura, tous deux ont été les maquilleurs attitrés des stars internationales, avant de créer leur propre marque. L’une, américaine. L’autre, japonais.
Bobbi Brown, c’est celle qui a osé imposer le brun dès sa première édition de rouge à lèvres, à une époque où la tendance était au rouge flamboyant.
Shu Uemura, lui, découvre l’art de la cosmétique à travers le théâtre Kabuki. Il fonde son école de maquillage et invente le concept du maquillage saisonnier — le mode make-up — en résonance avec le rythme des collections de prêt-à-porter.
L’industrie du parfum, elle aussi, compte ses ténors. Depuis 1976 — l’ année de naissance de Virginie Dhoye — des noms marquent l’histoire, à commencer par Chantal Roos. Une femme de l’ombre derrière des succès planétaires : Opium, Kouros, Jazz, Paris d’YSL.
Parmi ses fiertés, celle d’avoir assisté à la naissance d’un chef-d'œuvre : L’Eau d’Issey. Une anecdote symbolique : lors de leur première rencontre, Issey Miyake lui confie… qu’il n’aime pas les parfums. Pour lui, Japonais profondément respectueux, il est impensable d’envahir le territoire olfactif de l’autre.
« Pour une femme, l’esthétique olfactive, c’est la pureté de l’eau qui coule sur son corps », finit-il par lui dire.
Le message est passé. Chantal Roos le transmet à Jacques Cavallier. Inutile de raconter la suite. L’Eau d’Issey est sur toutes les lèvres.
Autre prouesse olfactive : Le Mâle de Jean Paul Gaultier. Un parfum conçu pour évoquer l’odeur de la peau, sous toutes ses facettes.
Le brief, succinct, est remis en main propre à Francis Kurkdjian. Quelques pages seulement, évoquant l’univers du créateur et ses souvenirs d’enfance.
À l’image du corsetier qui inspira Le Classique, se profile ici l’échoppe d’un barbier : une odeur de propre, de parfum d’antan.
Estée Lauder, le destin renversant d’une esthéticienne du Queens, et la création d’un empire mondial.
Son CV : en 1956, elle crée Re-Nutriv, la première crème de luxe au monde. Puis vient Advanced Night Repair, né en 1982, pionnier des sérums.
Youth Dew, qui signifie « rosée de jeunesse », devient la première huile de bain à servir aussi de parfum. Une véritable révolution féminine qui a largement contribué à la notoriété d’Estée Lauder. Ce produit, datant de 1953, a fait une entrée particulièrement habile.
Des créateurs qui ont fait trembler le monde de la mode.
Thierry Mugler, entre science-fiction et glamour hollywoodien, est connu pour ses campagnes publicitaires spectaculaires. Cet Alien a su marquer les esprits.
Jean Paul Gaultier, l’enfant terrible de la mode, est celui qui a imposé la marinière comme emblème. Au fil des années, il se permettra la fantaisie d’imaginer un vestiaire féminin très sexy. En 1992, naît son fameux corset, que Madonna portera lors de sa tournée mondiale.
Revirement créatif avec Issey Miyake : animé par une obsession des matières, il a passé sa carrière à décloisonner la haute couture. Il connaît un véritable triomphe avec le lancement de la collection Pleats Please : un vêtement d’abord coupé, puis plissé. Original, résistant, pratique et infroissable.

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