ONSKAD 30'
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€180,00

Architecture olfactive


Bergamote, nuage de poudre, ambre
Feuille de violette, rose enflammée, tabac
fumé
Styrax, castoréum, bois d’amyris, bois de
Santal, bouleau

 

Un échantillon de 2 ml accompagnera délicatement chaque commande.
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Paris, 1930s – La femme du Lutetia.

Sous les lustres dorés du Lutetia, où les voix des grands noms littéraires, des artistes et des cinéastes se fusionnaient en échos feutrés, une femme traversa le hall avec la grâce d’une apparition.
Sa robe Madeleine Vionnet, semblait se fondre avec les murs de marbre, comme une illusion d’éternité.
Ses gestes étaient mesurés, empreints d’une maîtrise absolue, et chaque mouvement respirait l’histoire.
Elle était l’incarnation même de l’élégance parisienne, une silhouette unique dans ce sanctuaire de luxe, où l’élite se retrouvait pour observer et être observée.
Aucun mot ne se murmurait. Tous les regards se suivaient sans bruit.
On disait que la perfection se mesurait à l’ombre de son visage, dans l’intensité de ses yeux à la fois lointains et inaccessibles.
Elle n’était pas simplement une femme ; elle était un mythe vivant.

Et puis, il y avait son parfum.
Une alliance de cuir, d'une rose grandiose des plus puissante, et de poussière de poudre de violette, un sillage intime mais envoûtant qui flottait derrière elle, suspendu comme une promesse inavouée.
Ce parfum, avec son smoldering brûlant, tel un éclat ardent des bars d’antan, où l’air semblait saturé de secrets et de désir, portait l’opulence sans limites de l’époque.
Un sillage qui se déploie avec audace et réserve à la fois, comme une beauté glacée, mais aussi une sensualité brûlante, presque irréelle.
Chaque effluve était une caresse invisible, une empreinte laissée dans l’air, comme une signature inoubliable.
La conversation se figeait à son passage, la magie de son aura transformant l’atmosphère en une scène de théâtre intime, où la lumière tamisée du Lutetia semblait l’encadrer dans un halo doré.

Lorsqu’elle disparut, comme elle était apparue — sans un bruit, sans un adieu — son image demeura, ancrée dans les esprits de ceux qui avaient eu l'honneur de croiser son chemin.
Le parfum de cuir fumé persistait dans les salons, un souvenir éternel, comme un secret partagé, caché dans les plis d’une époque littéraire et artistique qui n’existait plus.

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