La provocation à l’état pur, troublant par son érotisme assumé. Entre tradition et innovation, passé et futur. Une histoire de contrastes parfumés.

Étuis à cigarettes luxueux, rouge à lèvres, poudriers, pochettes du soir, fourrure de zibeline, plumes, mousseline de soie, sequins, cristaux, un air musical de smooth piano, champagne pétillant de fines bulles.
Gare aux ravages qui vont suivre, c’est la senteur exquise d’ une peau de femme, légèrement baumée. Entre clair obscur et addiction.
Presque une jouissance du fait d’exister.
Son empreinte cuir évoque une forme d’abandon à l’autre, une étreinte amoureuse, la fusion des deux corps que le désir mène à l’orgasme.
Toute une époque où les plus grands noms légendaires féminins, Marlène Dietrich, Lauren Bacall… influencent les femmes du monde de leur style glamour théâtral et androgynie assumée.
Et soudain le temps s’arrête, aussi troublant que opulent, si terriblement féminin et si Dandy à la fois.
ONSKAD 30’ s’adresse à la femme moderne, qui assume sa féminitude, revendique son individualité par son parfum, son maquillage, son allure.
ONSKAD 30, un parfum pour tutoyer le Fast des années 1930, le goût de l’interdit.

S’ il était
Un imprimé… Une forme géométrique.
Une couleur… Vert émeraude se parant d’effet Gold.
Une oeuvre littéraire … La femme au temps des années folles de Dominique Desanti.
Une artiste… Tamara De Lempicka.
Un lieu… Sans hésitation Le Bar de Josephine du Lutetia à Paris.
Une matière… Incontestablement le velours.
Une créatrice de mode… Elsa Schiaparelli.
ONSKAD 30’
En filmographie… Desire, Cabaret, Top Hat, Red - Headed Woman.
En ambiance sonore… La Gnossienne n°5 d’Erik Satie, Love is the drug de Bryan Ferry, My Way de Frank Sinatra et Art- Déco de Lana Del Rey.

La vision du parfum ONSKAD 30’ par notre parfumeur.

30’ raconte le sillage des accessoires portés par une féminité affranchie des années 1930, un étui de cigarettes en cuir, un poudrier aux lignes Art Déco, un tube de rouge à lèvres. Poudre de cosmétique et volutes de fumées.

Les ressentis olfactifs de la presse.

Très cuir, fumé, la note tabac est assez marquée. Des images nous viennent : un cabaret à Canton ou au Moulin Rouge à Paris, du rouge et de l’or, un fume-cigarette, une séductrice à la Garbo, ou bien Coco partie en voyage avec un noble amant. C’est très « Empire britannique sur le déclin ».
Je suis dans l’espace du Grand Jeu du XIXe siècle, entre Chine, Russie et Asie centrale.

Mais je pourrais aussi prendre un thé avec un aristocrate slave et fumant, un samovar d’argent, le cuir des bottes, les couleurs en l’occurence sont or et vert forêt. L’imagerie spatio-temporelle est très riche. La singularité du parfum est très marquée.

Expression olfactive

La première pulsion laisse présager des réminiscences de liptisck aux nuances bordeaux, fardée de poudre de nacre.
L’effet velouté, crémeux prend de la vitesse grâce aux étoffes de rose d’ une énergie fougueuse.
La bergamote s’enflamme sans perturber les facettes iridescentes de la feuille de violette.
La rencontre entre l’accord cuir orchestré par le styrax, le bouleau au charisme félin, embrasse avec passion les effluves d’amyris.
Une oscillation entre secret inavoué, suavité et suspense de la matière en apesanteur.

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